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Chaque année, l’UNESCO ajoute des biens d’une importance culturelle et naturelle étonnante à sa liste de sites protégés. L’année dernière, le vote et la cérémonie d’intronisation n’ont pas pu avoir lieu en raison de la pandémie. Cette année, l’UNESCO a donc pris en compte les candidatures des années 2020 et 2021, ajoutant ainsi 34 nouveaux sites à sa liste.

La sélection finale valait certainement la peine d’attendre, avec de nouveaux ajouts allant de pétroglyphes russes préhistoriques à une colonie d’artistes allemands modernistes. À l’heure où les voyages s’ouvrent enfin à nouveau, la nouvelle liste des sites du patrimoine de l’UNESCO ne manquera pas de vous inspirer pour votre prochain voyage.

Colonies de bienfaisance, Belgique et Pays-Bas

Établis en 1818, ces complexes ont été créés dans le but de soulager la pauvreté urbaine par la production agricole à distance. Les petites fermes des colonies n’étant pas suffisantes pour atteindre leurs objectifs, la Société de bienfaisance a cherché une source secondaire de revenus en passant un contrat avec l’État pour installer dans les colonies des orphelins, des mendiants et des vagabonds, qui travaillaient ensuite dans les fermes sous surveillance.

Le Phare de Cordouan, France

Le phare de Cordouan est situé au large des côtes françaises, à l’embouchure de l’estuaire de la Gironde. Conçu à la fin du XVIe siècle par l’ingénieur Louis de Foix, il a été construit en calcaire blanc et décoré de pilastres, de colonnes et de gargouilles. Le phare a subi d’importantes modifications à la fin du XVIIIe siècle, principalement pour augmenter sa hauteur et améliorer le signal émis par la chambre lumineuse. Ces modifications sont exemplaires des autres avancées scientifiques de l’époque, faisant du phare de Cordouan un totem du progrès artistique et technique. Le phare de Cordouan est le dernier phare habité de France et le deuxième phare à être classé par l’UNESCO.

Mathildenhöhe Darmstadt, Allemagne

La colonie d’artistes de Darmstadt sur Mathildenhöhe (centre-ouest de l’Allemagne) a été construite en 1897 pour servir de centre aux mouvements de réforme émergents dans les domaines de l’architecture, des arts et de l’artisanat. Les artistes membres de la colonie ont conçu la plupart des bâtiments comme des modèles expérimentaux d’environnements de vie et de travail modernistes. Aujourd’hui, elle constitue un témoignage de l’architecture, de l’urbanisme et de l’aménagement paysager du début de l’ère moderne, tous influencés par le mouvement Arts and Crafts et la Sécession viennoise.

Paysage minier de Roșia Montană, Roumanie

Ce site de l’ouest de la Roumanie présente le complexe d’extraction d’or romain souterrain le plus important, le plus étendu et le plus diversifié sur le plan technique jamais mis au jour. Sur une période d’environ 170 ans (à partir de 106 de notre ère), les Romains ont extrait environ 500 tonnes d’or du site, ce qui a nécessité le développement d’ouvrages d’ingénierie élaborés, de roues à eau et d’infrastructures souterraines. Les archéologues ont également mis au jour des tablettes de bois enduites de cire sur ce site, qui fournissent de nombreux détails sur les implications juridiques, socio-économiques, démographiques et linguistiques de l’exploitation minière romaine.

Nice, France

Cette ville méditerranéenne se trouve sur la côte sud-est de la France, près de la frontière italienne. À partir du milieu du 18e siècle, Nice a pris de l’importance en tant que station d’hiver pour les aristocrates et les classes supérieures européennes. Les diverses influences culturelles des résidents hivernaux et le désir de tirer le meilleur parti des conditions saisonnières ont donné naissance à une destination élégante et mondialement connue, dotée d’une architecture impressionnante de différentes périodes et de différents styles.

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