Les gratte-ciel de cette ville dans le désert du Yémen ont… 500 ans !
Qualifiée comme la « Manhattan du désert’, Shibam, au Yémen est une cité qui a vu le jour au 16e siècle. Des gratte-ciel en terre s’élèvent sur plusieurs étages et sont implantés en suivant un quadrillage. Cette merveille fait partie du patrimoine mondial classé de l’UNESCO.
Au milieu de nulle part ?
C’est un site majestueux posé avec élégance au milieu du désert du Yémen. Shibam, située dans le gouvernorat de l’Hadramaout, à 480 kilomètres de Sanaa, la capitale de ce pays coincé au sud de la péninsule arabique, se distingue par ses cinq cents gratte-ciel de terre cuite de plusieurs étages
Classée par l'UNESCO depuis 1982
Le mur d’enceinte encercle ce joyau urbain du XVIe siècle, prémices des constructions urbaines modernes. L’Organisation des Nations unies ne s’est pas trompée en inscrivant la cité au patrimoine mondial de l’Unesco en 1982.
Plus de 35 m de haut
500 gratte-ciel se dressent, au cœur d’un plateau autrefois rythmé par les lentes processions des caravaniers commerçants en quête des épices et de l’encens en Arabie méridionale, des immeubles rectangulaires de plusieurs étages. Le plus haut, de huit étages, surplombe l’oued, une rivière, de 36,50 mètres de haut. Les autres maisons-tours forment des ensembles de cinq à sept étages.
New York, une ressemblance frappante
La cité s’observe comme un quadrillage perpendiculaire continu de rues et de ruelles, dont la ressemblance avec New York est troublante. Dans les années 1930, l’exploratrice anglo-italienne Freya Stark avait qualifié Shibam de « Manhattan du désert » lors d’un voyage au Yémen. Mais ce patrimoine architectural gigantesque est aujourd’hui soumis à un risque de disparition.
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