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Ibiza, ce n’est pas seulement des plages d’été bondées et des pistes de danse animées ! Cette île des Baléares a un aspect différent, plus authentique et naturel, surtout dans sa partie nord.

L’intérieur des terres d’Ibiza est verdoyant et montagneux, parsemé de criques côtières et parsemé de Fincas (maisons traditionnelles) arides et d’adorables petits villages. Parmi celles-ci, trois ont retenu notre attention en raison de leur proximité avec des criques et des plages aux eaux cristallines.

Ibiza la secrète

Au nord-est de l’île, Sant Joan de Labritja compte plusieurs maisons regroupées autour de l’église et de la mairie. Sous une canopée de citronniers, le café-restaurant Vista Alegra abrite quelques tables. Un repère pour les artistes locaux et les derniers hippies de l’île. Cela n’a rien de spécial en soi, mais c’est ici que vous ressentirez l’âme d’Ibiza, loin des foules et des sièges des discothèques. En été, la chaleur intense qui se reflète dans les murs blancs des maisons devient plus supportable le soir
Plusieurs ateliers d’artistes parsèment ici les rues et leurs peintures évoquent les paysages des criques voisines

Les plages d’Aigues Blanques et de Cala Sant Vicent sont souvent peintes. Ils ne sont distants que d’une dizaine de kilomètres. Une plage de sable avec quelques hôtels et restaurants, une baie profonde entourée de falaises déchiquetées, ces deux rives sont moins fréquentées que les plages du sud. Aigues Blanques doit son nom à l’eau qui crée une écume blanche les jours de grand vent…
ambiance apocalyptique garantie
Sinon, au sud, nous vous conseillons de faire un détour par le village de Sant Llorenç de Balafia, au sud, pour sa cathédrale du XVIIIe siècle, ses belles bastides et ses deux belles tours défensives

 

Zen attitude

Direction le sud-est d’Ibiza : Niché autour de l’église, à proximité de la route principale et entouré de champs cultivés, Sant Josep de sa Talaia est l’un des villages blancs d’Ibiza au charme suranné. Un centre d’exposition, deux magasins et trois ou quatre cafés-restaurants sont les seules attractions du village, même si en été la proximité du village avec Sant Antoni de Portmany attire les foules. Beau panorama jusqu’à la baie de Sant Antoni, située au nord. À Sant Josep, la vie est interrompue par le tintement des cloches et les habitants buvant du cortado (café aux noisettes) sur les terrasses ensoleillées.  Vous passerez facilement une heure dans le magasin hippie chic Cactus avant de planifier une jolie balade jusqu’au parc naturel de Ses Salines.

Flirtant avec la mer, les bassins, colorés de bleus irisés et de roses poudrés selon le degré d’évaporation, forment un écosystème unique et fragile. Avec la réserve de posidonie au large de Formentera, cet ensemble couvre une trentaine d’hectares.

En longeant la côte depuis la plage de Ses Salines, on ne tarde pas à arriver à la Torre de ses Portes après 20 minutes de marche. Construite au XVIe siècle, cette tour se dresse solennellement au bout d’un cap rocheux. De loin, on devine Formentera et le clocher de l’église Saint-François-Xavier.

 

Les derniers Hippies

À la croisée des chemins entre Santa Eulalia et l’extrémité nord de l’île, l’église fortifiée de Sant Carles de Peralta s’impose presque au bout de la route… Ce n’est qu’une impression car la chaussée se poursuit jusqu’au bar Anita, ancien relais de poste occupé dans les années 1970 par les hippies, pour disparaître dans la campagne scandée de caroubiers et d’oliviers.

Autre spot mythique de l’Ibiza hippie, le fameux marché Las Dalias n’est pas loin, mais l’endroit désormais hyper touristique exploite à fond le style « Flower Power ». Les maisons rurales ont été transformées en boutiques vintage chic et les restaurants typiques sont devenus vegan.

Il règne toutefois une certaine nonchalance à Sant Carles et les enfants du village se retrouvent entre l’église et la rue principale pour jouer au foot. Autour du village, le paysage couvert de pinèdes et de champs cultivés n’a pas changé.

 

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