La Polynésie française, également connue sous le nom d’îles de Tahiti, n’est qu’une tache dans l’océan sur une carte du monde. Les 118 îles et atolls qui la composent sont éloignés du reste du monde à sept heures de vol depuis Los Angeles. Cette situation géographique explique peut-être pourquoi, historiquement, les Tahitiens étaient parmi les meilleurs navigateurs du monde. Dès 200 avant J.-C., ils naviguaient entre les îles tahitiennes et leurs voisins proches dans d’étroites pirogues à balancier appelées va’a.
Passez au poisson cru
L’omniprésent poisson cru n’est pas un plat compliqué – du poisson cru, du lait de coco fermenté, du citron vert, de l’oignon et de copieuses quantités de sel et de poivre – mais cette combinaison a de nombreuses utilités : c’est à la fois le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner ; c’est une collation à midi ; c’est un remède contre la gueule de bois. C’est également délicieux et facile à trouver dans toutes les îles de la Polynésie française. La meilleure façon de le manger est lorsque le poisson est aussi frais que possible.
La dernière demeure de Gauguin
Comme son nom l’indique, la Polynésie française est un territoire français, qui attire depuis longtemps les Français à la recherche d’un endroit un peu moins fréquenté que les rues de Paris. L’un des expatriés les plus célèbres du pays est l’artiste post-impressionniste et fauviste Paul Gaugin, qui s’est rendu à Tahiti en 1891. Gaugin s’est finalement installé sur l’île marquisienne isolée de Hiva Oa. Il laisse derrière lui une femme, des enfants et une réputation peu reluisante d’artiste défaillant et peu vendeur.
Gauguin ne s’est pas attaché aux missionnaires locaux ni aux dirigeants de l’église, qui contrôlaient alors principalement l’île, mais il s’est immergé dans la culture. Nombre de ses œuvres les plus célèbres, telles que « Where Do We Come From ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » et « Fatata te Miti (Au bord de la mer) », ont été inspirées et peintes à Tahiti.
Gauguin travaillait principalement dans son atelier à Hiva Oa, utilisant des pigments rouges et orange d’origine végétale provenant de plantes marquisiennes comme le faux santal et le rocou. Le fait qu’il ait dû parfois s’approvisionner en couleurs à partir de plantes explique en partie ses choix de couleurs non conventionnels (à l’époque).
La tombe de Paul Gauguin se trouve dans le cimetière de Hiva Oa, qui donne sur l’océan. Cependant, il ne s’agit que d’un monument – son corps réel a été enterré sans fanfare à l’écart de la ville, sur ordre de l’Église. Les dirigeants de l’Église voyaient d’un mauvais œil la façon dont Gauguin encourageait la nudité, la consommation d’alcool et le sentiment antireligieux général sur le terrain de sa maison à Atuona. Vous pouvez également visiter sa maison, qui se trouve à côté d’un grand musée Paul Gauguin présentant des reproductions peintes de ses œuvres (certaines avec plus de talent artistique que d’autres).
Si l’héritage de Gauguin sur les îles est compliqué – il a eu quelques enfants et a probablement eu des relations douteuses avec plusieurs femmes marquisiennes – les œuvres de Gauguin sont parmi les premières représentations que le public occidental a vues de Tahiti. Le célèbre chanteur Jacques Brel – décédé en 1978 – est également enterré tout près de Gauguin.
Faites de la plongée sous-marine en compagnie de la grande et majestueuse faune marine
Si vous n’avez jamais fait de plongée sous-marine, il n’y a pas de meilleur endroit pour l’essayer que la Polynésie française. Elle est célèbre pour ses eaux bleues et limpides, ses températures chaudes et ses saisons de migration, où vous pouvez plonger avec tout, des requins-marteaux aux énormes raies aigles.
L’océan est inextricablement lié à la Polynésie, au sens propre comme au sens figuré – l’histoire d’origine de la nation raconte que le dieu Maui a utilisé un énorme hameçon pour tirer les différentes îles de la mer. Les tortues sont un signe de royauté et de force grâce à leur carapace dure, et les anguilles des profondeurs sont un signe de malchance dans les traditions polynésiennes – parfois au sens propre, car elles font surface quelques heures avant que les tsunamis ne touchent terre. La plongée dans le monde sous-marin est aussi essentielle que la plongée dans les expériences terrestres pour vraiment connaître la Polynésie française.