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Cette station est légendaire dans toute la communauté mondiale des grimpeurs. Elle est entourée d’incroyables sommets dont les noms – Breithorn, Täschhorn, Monte Rosa et l’emblématique Cervin – résonnent dans l’histoire de l’escalade.

Avec les milliers de touristes qui montent et descendent ces sommets chaque année, il est facile d’oublier qu’il fut un temps où les itinéraires les plus sûrs étaient encore mystérieux et qu’aujourd’hui encore, un seul faux pas peut vous coûter la vie.

J'ai choisi de grimper

Le cimetière de Zermatt possède une section spéciale, surélevée par rapport au reste des tombes et ombragée par des pins. Cette partie, appelée le cimetière des alpinistes, est remplie presque exclusivement d’alpinistes décédés sur les sommets de la région. La seule exception à cette règle est une pierre qui marque la tombe de deux hommes, Peter Taugwalder et son fils Peter. Ils étaient deux des trois survivants de la désastreuse première ascension du Cervin en 1865, au cours de laquelle quatre des sept alpinistes ont tragiquement trouvé la mort. L’un de leurs équipiers décédés ce jour-là, Michel-Auguste Croz, repose à leurs côtés. Une autre célèbre pionnière de l’escalade, Eleonore Noll-Hasenclever, est également enterrée dans le cimetière. Elle a perdu la vie dans une avalanche lors de la descente du Bishorn en 1925. On peut se demander ce qui a poussé ces hommes et ces femmes à risquer leur vie sur certains des sommets les plus dangereux de la planète. L’épitaphe d’une tombe, sur laquelle se trouve le piolet de son propriétaire Donald Williams, fournit un indice : « J’ai choisi de grimper ». Ce message, qui rappelle les mots énigmatiques de George Mallory, suggère que la raison d’être de l’escalade est évidente. Il suggère qu’il y a quelque chose sur ces pentes et ces falaises qui vaut la peine d’être poursuivi, et peut-être même de mourir pour cela. Peut-être la montagne était-elle le seul endroit où ils pouvaient se retrouver.

Expérience et tradition, depuis des générations

Nombreux sont les guides de montagne et moniteurs de Zermatt exerçant leur métier par tradition familiale, de génération en génération sur plusieurs décennies. Ils connaissent les montagnes depuis leur plus jeune âge et ont fait leurs premières expériences en altitude aux côtés de leur père ou de leur grand-père. Guides de montagne et moniteurs suivent une formation stricte et rigoureuse. Une fois celle-ci terminée et leur brevet en poche, ils veillent à se former et se perfectionner toute leur vie durant. De nombreux guides de la station sont également membres de l’Alpine Rescue Center de Zermatt. Ils font partie des sauveteurs qui, en cas d’alertes, partent secourir les alpinistes et autres skieurs en détresse. C’est par ailleurs un groupe constitué de guides de Zermatt qui contrôle et remplace, si besoin est, les cordes fixes sur le « toit » du Cervin.

Les guides de montagne de Zermatt peuvent se targuer d’une renommée mondiale. Réputés pour leurs compétences, leur prudence et leur calme, ils sont également reconnus pour leur intégrité et leur grand respect envers la nature et le massif alpin, tout comme celui qu’ils témoignent aux personnes qu’ils accompagnent. De nombreux habitués de Zermatt partent des dizaines années durant en montagne avec le même moniteur ou le même guide, aussi bien sur les sommets culminant à plus de de quatre mille mètres autour de Zermatt qu’ailleurs dans le monde : au Groenland, en Amérique du Sud, en Turquie, dans l’Himalaya ou en Alaska. Il s’agit pour beaucoup d’une amitié de longue date, les liant à leur moniteur ou à leur guide – un lien indéfectible, à l’épreuve du temps, qui perdure au-delà des frontières et des continents.

Aux portes des sommets, un crochet par le ciel

 

Les montagnes entourant Zermatt les plus prisées pour des excursions offrent des panoramas époustouflants. En ligne de mire: le Cervin et les imposants quatre mille mètres des Alpes.
 
Trois montagnes attirent les randonneurs: le Gornergrat (3’089 m), le Matterhorn Glacier Paradise (3’883 m) et le Rothorn (3’103 m). Sur les sommets, mais aussi en chemin et aux stations intermédiaires, le panorama alpin se déploie dans toute sa majesté. Par exemple, il est possible de contempler le Cervin sous toutes ses magnifiques faces.
 

Gornergrat

Le Gornergrat (3’089 m) figure sur la liste des incontournables de la région. Le panorama alpin ainsi que la vue unique sur le Cervin s’avèrent inoubliables.

Matterhorn glacier paradise

La station de montagne la plus haute d’Europe (3’883 m), avec son nouveau restaurant, définit de nouvelles références en termes de développement durable. Le panorama sur les sommets italiens, français et suisses s’y révèle époustouflant. Sur le glacier du Théodule, les pistes sont ouvertes 365 jours par an.

Rothorn

La vue depuis le Rothorn (3’103 m) s’ouvre sur les plus hauts sommets des Alpes valaisannes. En été, le Rothorn s’avère un point de départ prisé de randonnées ardues. En hiver, les pistes ensoleillées attirent les visiteurs.

Schwarzsee (téléphérique)

Schwarzsee (2’583 m) est le point de départ de l’ascension du Cervin. Ou du Matterhorn glacier Trail. En hiver, Schwarzsee offre un accès direct aux pistes de ski.

Sunnegga

Sunnegga (2’288 m) est le paradis des familles. En été, le Leisee invite à la baignade. En hiver, petits et grands peuvent faire leurs premières descentes au domaine pour les débutants Wolli.

 

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